A16 information et communication / Service des ponts et chaussées du canton du Jura - Office des ponts et chaussées du canton de Berne
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Mise à jour:
25.06.2013 10:45
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Bref historique du projet A16 Des premières études à la naissance officielle de la "N16" en 1984 |
Le tracé de la Transjurane tel qu'on le connaît aujourd'hui est le résultat d'une série d'études de variantes qui ont été initiées à partir de 1964 et qui seront finalisées près de 20 ans plus tard avec l'inscription de la "N16" dans le réseau des routes nationales par les Chambres fédérales en 1984. Cette concrétisation constitue l'aboutissement d'une revendication régionale. Durant cette période, plusieurs interventions politiques (pétitions, motions, postulats) ainsi que la création de la République et Canton du Jura en 1979 contribuèrent à la décision des Chambres fédérales (1er octobre 1984) de compléter le réseau des routes nationales suisses en y inscrivant la Transjurane, sous la dénomination de Route Nationale N°16, ou N16, dénomée aujourd'hui A16 selon la nouvelle nomenclature fédérale eurocompatible. Le tracé de la Transjurane a été influencé par de nombreux critères, selon les buts que les intervenants lui assignaient, selon leur provenance ou selon les intérêts régionaux qu'ils entendaient défendre. |
Principales variantes de tracé proposées |
Canton du Jura: District de Moutier |
Le projet général de 1979 |
De 1975 à 1979, plusieurs variantes sont étudiées, aboutissant au "Projet général 1979" qui servit de base au "Groupe de travail Transjurane" pour l'établissement de son "Rapport de 1981", un argumentaire destiné aux parlementaires fédéraux en vue de l'inscription de la Transjurane dans le réseau des routes nationales. Le Rapport de 1981 retient le tracé suivant: Boncourt - Porrentruy - St-Ursanne - Delémont - Moutier, et de là, une branche en direction de Tavannes - Bienne et une branche en direction de Balsthal - Oensingen (A1). Les autorités fédérales donnèrent alors la priorité à la première branche (direction Tavannes-Bienne), la seconde étant différée en raison des coûts et des réticences du Canton de Soleure. |
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1982: 71% de OUI pour la Transjurane |
Premiers coups de pioche | |
Canton du Jura: 23 septembre 1987 Le premier coup de pioche de la construction de l'A16 dans le canton du Jura a été donné le 23 septembre 1987 à St-Ursanne, avec le démarrage des travaux d'excavation de la galerie d'accès à la future galerie de reconnaissance du Mont Terri. Retour sur cet événement avec la presse régionale de l'époque. |
Jura bernois: 8 septembre 1989 Dans le Jura bernois, le 1er coup de pioche est intervenu le 8 septembre 1989 avec le début des travaux de la galerie de reconnaissance du tunnel du Pierre-Pertuis, entre Sonceboz et Tavannes. |
Les buts assignés à l'A16 Transjurane |
Si les nombreuses études de variantes menées depuis 1964 ont permis d'aboutir au choix du tracé par élimination successive des variantes inadéquates, elles ont surtout et d'abord contribué à définir concrètement les buts assignés à ce nouvel axe de communication: >DÉSENCLAVER la région jurassienne en la reliant aux réseaux autoroutiers suisse et français par une voie rapide et relativement directe de manière à augmenter son accessibilité et son attractivité. >RELIER entre elles de manière optimale les diverses régions du canton du Jura et du Jura bernois. >DESSERVIR au mieux les communes traversées en créant suffisamment d'accès. De Boncourt à Bienne, ce ne sont pas moins de 24 jonctions ou demi-jonctions qui permettront au trafic d'entrer ou de sortir de l'A16. |
Documentation |
L'historien de Delémont François Kohler s'est penché sur l'histoire générale du réseau routier jurassien et de l'A16 Transjurane. Cette contribution a été mise à jour à fin 2005 à l'occasion de la mise en service des contournements de Porrentruy et Delémont. Elle est désormais disponible au format PDF (93 ko). Merci à M.Kohler. Bonne lecture. |
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