Le projet de la plate-forme douanière de
Boncourt a été soumis à l’enquête
publique dans la commune de Boncourt en automne 1996, en même
temps que le projet de la route de liaison de Boncourt. En décembre
1998, le Gouvernement jurassien a d’une part levé la
seule opposition maintenue après la procédure de conciliation
et d’autre part approuvé le périmètre
de la plate-forme qui comprend les voies de circulation A16, les
stationnements et les bâtiments douaniers. C’est le
19 septembre 2001 que le Service des ponts et chaussées a
soumis à l’Office fédéral des routes
le projet définitif de la section 1 « Plate-forme douanière
de Boncourt » de l’A16, en vue d’une approbation
par le DETEC. Cette dernière vient donc d’être
communiquée au Département de l’environnement
et de l’équipement, le 23 août 2004.
Le coût total de la plate-forme douanière est estimé
à 31,6 millions de francs. Ce devis comprend l’acquisition
des terrains, les frais d’étude, les travaux de construction
avec les dépenses liées à la protection de
l’environnement ainsi qu’une réserve pour frais
divers et imprévus. Ces coûts englobent également
les travaux qui seront effectués sur territoire français,
d’un montant de 8 millions de francs, qui correspondent à
la participation financière de la République française
à la construction de cette infrastructure franco-suisse.
A noter que la maîtrise d’ouvrage sera assurée
par la Suisse. Les détails de construction seront réglés
ultérieurement par un arrangement franco-suisse conclu au
niveau des directions générales des douanes.
Le financement de la plate-forme douanière sur territoire
suisse pour un montant de 23,6 millions de francs sera à
100% à la charge de la Confédération, à
l’exception du ruban autoroutier pour lequel le taux usuel
de 95% Confédération et 5% Canton du Jura est applicable.
L’approbation du projet définitif de la plate-forme
douanière de Boncourt permet désormais au Département
de l’environnement et de l’équipement respectivement
au Service des ponts et chaussées d’engager concrètement
les démarches devant aboutir à une finalisation des
projets de détail et au lancement des appels d’offres
pour la construction des différents lots composant le projet.
Toutefois, les projets de détail devront encore obtenir l’aval
technique de l’Office fédéral des routes pour
le démarrage des travaux qui devrait intervenir dans le courant
de l’année prochaine. Quant à la mise en service
de la plate-forme douanière, qui dépend des autorisations
fédérales à venir et de la bonne marche des
travaux, elle pourrait intervenir au mieux à la fin 2007.
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